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Kosovo : après l’indépendance, des lendemains qui déchanteront ?

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Le lendemain du jour où le statut du Kosovo sera enfin adopté, celui-ci restera toujours un pays aussi pauvre, aussi peu fonctionnel, aussi mal organisé. La réalité actuelle du Kosovo est toujours bien éloignée des valeurs européennes. Le Kosovo n’a ni plan ni stratégie de développement économique. La sombre vision de l’avenir du journaliste et député Veton Surroi, dirigeant du parti ORA.

Propos recueillis par Rudina Xhunga Rudina Xhunga (RXh) : Comment voyez-vous le lendemain de l’indépendance ? Veton Surroi (VS) : Ce jour-là, nous aurons une lourde tâche. Il nous faudra savoir quels sont les États qui nous ont reconnu. Il y a un excellent livre de l’écrivain israélien Amos Oz qui décrit à travers les yeux d’un enfant comment est né Israël. L’auteur était enfant à l’époque. C’était une longue de nuit de fête, marquée par la peur pour l’avenir du pays, mais c’était aussi le passage d’un seuil. Nous aussi, nous allons passer un seuil exceptionnel, pas seulement pour notre génération mais pour toutes les générations. (…)

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