Koha Ditore

Kadaré : « J’espère que l’histoire nous enseignera à nous unir »

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Pour l’auteur albanais Ismail Kadaré, les négociations sur le statut du Kosovo offrent la possibilité de rompre avec l’habitude balkanique du désaccord. Renoncer à l’unification albanaise est une bonne chose, mais l’indépendance conditionnelle serait un compromis trop lourd à porter. Une interview réalisée par La Voix de l’Amérique, et partiellement publiée par Koha Ditore.

M. Kadaré, pensez-vous que les négociations seront difficiles à cause des attitudes antagonistes des représentants serbes et des représentants albanais ? Il est certain que le dialogue sera difficile. Nous sommes dans les Balkans, et les Balkans n’ont pas encore changé. La région va changer doucement. En attendant, je pense que le dialogue est plus difficile dans les Balkans que dans le reste de l’Europe. Mais il vaut mieux poursuivre le dialogue que l’arrêter, parce qu’on y a toujours une part de profit. Les albanais ont la possibilité de dépasser cette mauvaise tradition balkanique et, avec la pression de la famille européenne, je (…)

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