Dani

Jasmin Imamović, le maire visionnaire de Tuzla

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La ville de Tuzla, au nord-est de la Bosnie-Herzégovine, était il y a encore dix ans une ville industrielle délabrée. Aujourd’hui, Tuzla est une ville où il fait bon vivre : son développement économique est l’un des plus rapides du pays. Pourtant, elle a du faire face à des difficultés non-négligeables : afflux de réfugiés, transition économique, effondrements de terrain dans la vieille ville... Tuzla est aussi la seule ville du pays qui peut se vanter d’avoir un maire non-nationaliste : Jasmin Imamović. Portrait d’un visionnaire qui a su mobiliser tout le potentiel de sa ville.

Au cours des huit dernières années, le budget de la commune de Tuzla est passé de 19 à 66 millions de marks convertibles (de 9,5 à 33 millions d’euros environ). Dans la même période, les « Tuzliens » (Tuzlaci), après 70 années de restructions d’eau chroniques, ont enfin vu le précieux liquide jaillir sans limites de leurs robinets, à l’aube du 21ème siècle. Au terme de plus de cent ans, les causes des glissements de terrain qui affectent la ville ont été découvertes. C’était la première condition pour que Tuzla arrête enfin de s’effondrer. Tuzla, ces huit dernières années, est devenue un centre touristique majeur, avant tout grâce aux (…)

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