Osservatorio sui Balcani

Immigration : les îles de la mer Égée, nouvelle destination pour clandestins

| |

Il y a un peu plus de deux mille ans, Jules César était détenu par des pirates sur l’île de Farmakonisi, dans la mer Égée. Aujourd’hui, l’île voit débarquer un nouveau genre de victimes : en 2008, environ 2.500 migrants illégaux sont arrivés à Farmakonisi avant d’être transférés dans les centres de rétention bondés et insalubres de Lesbo ou de Samo. Depuis quelques années, la Grèce s’impose comme un point de passage privilégié pour les clandestins qui veulent gagner l’UE, et Athènes a bien du mal a gérer une population en constante hausse. Un reportage de l’Osservatorio Sui Balcani.

Par Gilda Lyghounis À 18 ans, Jules n’avait pas froid aux yeux. Il obligeait ses geôliers à l’écouter réciter des poésies. En l’an 84 avant J.C, César se trouvait au milieu de la Méditerranée par amour, pour avoir refusé de répudier la belle Cornélia, fille de Cinna, un des sénateurs opposé à Sylla, le tyran qui faisait alors la loi à Rome. Désobéir à ses ordres lui avait coûté la peine de mort et la confiscation de la dot de son épouse, peine transformée en exil en Orient grâce à l’intervention d’amis communs. C’est justement pendant ce service militaire si éloigné de Rome que Jules César avait croisé des pirates de l’Égée (…)

Pour lire la suite de cet article, abonnez-vous ou identifiez-vous !

S'abonner      Identifiez-vous