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Guerre en Irak : le silence diplomatique ambigu de l’État fédéral serbo-monténégrin

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Les positions des deux républiques sur la crise irakienne dépendent de la façon dont chacune envisage son rôle à long terme sur la scène internationale.

Par Jan Briza, rédacteur en chef du quotidien de Voivodine, Dnevnik Autant l’Europe s’oppose à Washington et à Londres sur l’attaque contre l’Irak, autant le nouvel État de Serbie et du Monténégro est demeuré silencieux sur ce sujet. Derrière la façade fédérale, les entités constitutives s’efforcent toutes deux de répondre d’une façon qui les aidera chacune au plan international. D’après les termes de l’accord de Belgrade, à l’origine du nouvel État, le Monténégro doit rester associé trois ans à la Serbie. Après cette période, Podgorica demandera à nouveau son indépendance. C’est avec cela à l’esprit que Milo Djukanovic, Premier (…)

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