Greek Helsinki Monitor
Grèce : le sort des minorités linguistiques
La Grèce, berceau de la culture européenne, est visiblement plus qu’intolérante envers les minorités linguistiques qui vivent sur son territoire. Parmi les locuteurs minoritaires, seuls les Turcs sont reconnus comme tel par Athènes, grâce au statut particulier accordé aux minorités religieuses.
Par Breffni O’Rourke
Les autres langues minoritaires, bien qu’ignorées par les gouvernements successifs, reflètent la richesse de cette région de l’Europe au fil des siècles : les Aroumains, par exemple, comptant plusieurs dizaines de milliers de locuteurs en Grèce, rappellent la présence de l’Empire romain avec leur langue d’origine latine sur ce territoire au cœur de la route entre Rome et Constantinople. Les légions romaines se sont parfois installées sur leurs territoires de conquête, donnant naissance au peuple aroumain, dont la langue est très proche du roumain.
Parmi les autres langues minoritaires en Grèce, notons la présence du macédonien, (...)
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