Grèce : le feu ne se calme pas, la colère monte
Alors que la Grèce brûle depuis dix jours, le Premier ministre conservateur fait l’objet de vives critiques. Pour tenter de désamorcer la colère, Kyriákos Mitsotákis a bien demandé pardon pour de « possibles erreurs ». Mais le désastre ne serait-il pas plutôt le résultat d’une décennie d’austérité ?
Par Fabien Perrier
Alors que le pays est en proie aux flammes, le Premier ministre Kyriákos Mitsotákis (Nouvelle Démocratie, ND) a entamé du bout des lèvres une autocritique, comme pour faire taire les mécontentements. « Je demande pardon pour de possibles erreurs » commises par le gouvernement, a-t-il ainsi déclaré dans une allocution télévisée lundi soir, tout en assurant : « Nous avons fait tout ce qui était humainement possible, mais parfois, ce n’était pas assez. »
Signe que l’heure est grave, les chaînes ont interrompu leurs programmes pour retransmettre la déclaration du Premier ministre. Mardi, c’est le vice-ministre de la Protection (...)
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