Kathimerini
Grèce : la traite des êtres humains, un marché juteux
Le marché aux esclaves de la prostitution forcée représente aujourd’hui en Grèce un chiffre d’affaires annuel d’un milliard d’euros. La traite des êtres humains se développe à cause de l’inefficacité du travail de la police et des ONG, de l’hypocrisie de la société et de la classe politique.
Propos recueillis par Lina Iannarou
Son enquête sur la prostitution et la traite des femmes en Grèce a duré dix années entières. Dix ans de rencontres avec des gens de la pègre, des policiers de la rue, des femmes victimes d’un vulgaire marché d’êtres humains dont le chiffre d’affaires en Grèce approche le milliard d’euros par an. À l’occasion de sa décoration par Index on Censorship à Londres pour son oeuvre dans la lutte contre la traite des femmes, Kathimerini a interviewé Grigoris Lazos. Maître de conférences en criminologie à l’Université, il a convaincu l’État de s’occuper d’un « problème résoluble, mais dont plusieurs profitent (…)
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