Vreme
Fin de l’état d’urgence en Serbie : le crépuscule du « 6 octobre »
L’état d’urgence proclamé après le meurtre du Premier ministre Djindjic, le 12 mars dernier, n’a pas empêché la reprise des affrontements politiques. Bien au contraire. Et les pouvoirs discrétionnaires accordés au gouvernement et à la police ne manquent pas d’inquiéter les défenseurs de l’État de droit. Ces pouvoirs demeureront, même quand l’état d’urgence aura été levé.
Par Milan Milosevic
Après plus de 7000 interpellations, dont quelques 700 placements en détention, pour retrouver les meurtriers du premier ministre Djindjic, les chefs de la diplomatie de l’Union Européenne (UE) ont constaté la détermination du gouvernement serbe à lutter contre le crime organisé. Du coup, ce que l’on attendait depuis deux ans et que l’on obtenait seulement au compte-gouttes vient d’être accordé : un fort soutien macro-économique immédiat au gouvernement serbe, une aide financière pour équilibrer la balance des paiements, des fonds du programme CARDS, et toutes les formes possibles de soutien à travers le processus de (…)
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