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Entre Sandjak et Kosovo, le paradis des contrebandiers

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Pour les habitants de la petite ville sinistrée de Raska, la contrebande entre la Serbie et le Kosovo est la seule façon de survivre. Côté serbe, police et douanes seraient complices, côté Kosovo, personne ne veut faire de commentaire.

Par Prvoslav Karanovic Au bas des pentes du mont Kopaonik, la plus populaire des destinations touristiques de Serbie, la frontière avec le Kosovo serpente, invisible pour la plupart des visiteurs. Tout aussi invisibles sont les groupes de contrebandiers, adroits et bien organisés, qui amassent de petites fortunes en transportant des biens et du bétail de l’autre côté de la frontière - au nez des autorités serbes et des patrouilles internationales au Kosovo. « Nous faisons la contrebande de sucre, d’essence, de bâtonnets de poulet et d’appareils électroménagers, du Kosovo vers la Serbie », raconte Milan, 26 ans et officiellement (…)

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