Cotidianul

Ecoutes téléphoniques et filatures : le parquet roumain essuie un camouflet juridique

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Ioana Lupea signe dans Cotidianul un éditorial mi figue mi raisin. Elle se félicite d’une décision de la Cour d’appel qui donne raison aux défenseurs des droits de l’homme en Roumanie dans une affaire d’écoutes téléphoniques et de filatures les opposant aux services secrets et au Parquet. Mais elle se demande si dans le contexte international de lutte contre le terrorisme, le gouvernement ne va pas en profiter pour conserver les « secrets » auxquels il tient tant.

Par Ioana Lupea Ce 17 avril pourrait entrer dans l’histoire post-décembriste de la Roumanie comme date de référence de deux principes fondamentaux de la démocratie : la transparence des institutions et l’indépendance de la justice. A la condition que le Parquet respecte la décision prononcée hier par la Cour d’appel de Bucarest en faveur de l’ APADOR-CH (association pour la protection des droits de l’homme en Roumanie). Que dit la cour d’appel ? Que le Parquet est obligé de rendre public le nombre de personnes dont les téléphones ont été mis sur écoute entre 1990 et 2002. Il devra fournir aussi les informations sur le nombre de (…)

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