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Croatie - Monténégro : le business plutôt que des compensations financières
Le pragmatisme prévaut désormais à Zagreb et à Podgorica, alors que les dommages causés par le Monténégro dans la région de Dubrovnik, durant la guerre de 1991, sont estimés à 35 millions d’euros. La Croatie abandonne discrètement ses demandes de compensations financières. Elle est désormais davantage maintenant par les opportunités d’affaires dans la petite république adriatique voisine.
Par Goran Jungvirth
Le 27 février, Ranko Krivokapic, Président du Parlement du Monténégro, a déclaré que le pays nouvellement indépendant n’aurait pas à payer toutes les réparations à la Croatie pour les dommages causées par les opérations militaires lancées à partir de son territoire en 1991. Il a expliqué que les deux États s’entendraient plutôt dans le cadre d’un accord bilatéral sur la « responsabilité politique et morale » du Monténégro dans ces attaques, attaques qui ont infligé d’énormes dégâts à la ville croate voisine de Dubrovnik.
Ranko Krivokapic s’exprimait peu après la visite officielle de son homologue croate Vladimir (…)
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