C’est un magnifique roman que propose Bessa Mytfiu, une évocation intimiste d’une jeunesse dans le Tirana de l’époque communiste. Un des personnages centraux du récit n’est autre que la maison de la famille, cette maison désormais menacée par les constructions du post-communisme.
Bessa Mytfiu n’entend pas juger, ni condamner ni regretter le régime disparu, elle se contente d’évoquer ce que fut la vie durant cette dure époque, de faire ressentir le monde et les rêves d’une jeune fille. De manière particulièrement forte, le roman s’achève à quelques semaines des bouleversements qui allaient emporter le stalinisme albanais - des bouleversements encore inimaginables par les protagonistes, par l’héroïne qui aspire à connaître une première expérience érotique sur la plage de Durrës...
« J’ai exulté mille fois en lisant Confessions des lieux disparus. C’est passionnant, beau, hilarant, singulier, bouleversant. L’écriture est admirablement efficace : on ne peut lâcher cette histoire. Bessa Myftiu a de la grâce et de l’esprit à revendre » (extrait de la préface d’Amélie Nothomb).
Bessa Myftiu est née à Tirana, en Albanie. Elle vit depuis 1992 à Genève, où elle enseigne à l’université tout en se consacrant à l’écriture et au cinéma.
