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Cinq ans après, la Serbie sans Djindjić

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Cinq ans après l’assassinat du Premier ministre Zoran Djindjić, la Serbie ne cesse de pleurer cet homme d’État qui avait eu le courage d’impulser un réel effort de modernisation et de transférer Slobodan Milošević au Tribunal pénal international de la Haye. Ivan Vejvoda, son ancien conseiller pour les affaires étrangères, revient pour Blic sur l’action politique de l’ancien dirigeant serbe.

Par Ivan Vejvoda [2] La Serbie était en retard partout. Dès 1989 et la chute du mur de Berlin, tous les pays post communistes avaient rapidement effectué « un retour en Europe », et dès 1996, ils avaient déjà soumis des demandes d’adhésion à l’Union européenne (UE). Pendant ce temps, nous avons pris de longs chemins de traverse. Le Premier ministre Djindjić savait qu’il avait une « mission impossible » à accomplir. Mais de la même façon, il était convaincu que cette tâche était réalisable si nous, citoyens de Serbie, prenions conscience qu’il s’agissait de notre destin, que nous pouvions rattraper le retard, que rien n’était (…)

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