Le Courrier des Balkans

Cinéma : Djeca, les enfants de Sarajevo, ou la fin du « rêve bosnien »

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Djeca, enfants de Sarajevo, le second long-métrage d’Aida Begić, suit le dur quotidien de deux orphelins de guerre, Rahima et Nedim, dans la Sarajevo d’aujourd’hui. Le film a obtenu la Mention spéciale du jury dans la section officielle Un certain regard au dernier festival de Cannes. Il sort en salle ce mercredi en France. Aida Begić a accordé un entretien au Courrier des Balkans.

Propos recueillis par Rodolfo Toè Aida Begić est une réalisatrice bosnienne. Née en 1976, elle a étudié à l’Académie du cinéma de Sarajevo. Son premier long-métrage, Snijeg, Premières neiges (2008), qui raconte l’histoire de femmes ayant perdu leur homme lors des massacres en Bosnie de l’Est, a remporté le Grand Prix de la Semaine de la critique à Cannes, et d’autres récompenses à travers le monde. Le Courrier des Balkans (CdB) : Aida, tes films sont généralement très appréciés à l’étranger. T’y attendais-tu ? Aida Begić (A.B.) : Pas vraiment. Mon premier film se déroulait dans un petit village de Bosnie de l’Est. Je ne savais pas si l’histoire allait (...)

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