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Cinéma au Kosovo : coup de blues pour les écrans noirs

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À Pristina, il ne reste plus que deux salles de cinéma, un équipement inexistant dans presque toutes les autres villes du Kosovo. Le Parlement du Kosovo a voté une loi sur le développement du cinéma il y a déjà quatre ans, mais elle n’a jamais été appliquée. Les querelles se poursuivent entre le Centre de la Cinématographie du Kosovo, qui n’a pas de budget, et son ministère de tutelle. Retour sur ces longues années de traversée du désert de l’industrie cinématographique kosovare.

Par Ardian Jasiqi La nomination du directeur du Centre de la Cinématographie du Kosovo (CCK) a eu lieu avec un an et demi de retard, et a été suivie par un mouvement de mécontentement, puisque le nouveau directeur n’était autre que Zeqir Hamiti, un ancien scénariste de la chaine de télévision publique RTK. Les artistes avaient qualifié cette nomination d’ingérence de la politique dans le monde de l’art. Pendant un et demi, ce directeur a travaillé dans le vide puisque le CCK n’avait pas de budget, tandis que le ministère de la Culture finançait des projets sans consulter le directeur de ce centre. Le ministère avait accordé (…)

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