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Chef de la MINUK, un calice empoisonné

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Dans une lettre au prochain dirigeant de l’administration internationale du Kosovo, l’éditeur kosovar Vetton Surroi met en garde le futur candidat sur les dangers, voire l’absurdité, du poste à combler.

Par Veton Surroi Quand Kofi Annan vous a offert le poste de Représentant spécial au Kosovo, vous auriez pu décrire ce poste comme celui d’un « condamné à l’échec ». Vous aurez le statut d’un dieu au Kosovo, mais vous n’aurez pas de pouvoir, pas d’armée, pas de banque centrale, pas de procureur, pas de constitution et pas d’amis. Vous vous réveillerez avec le sentiment que vous avez l’obligation de nous conduire vers la démocratie et un statut final, vous vous endormirez avec le sentiment de n’avoir rien fait. Quand vous commencerez à comprendre une question, vous découvrirez que la liste des autres questions à résoudre s’est allongée. (…)

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