Le Courrier des Balkans

Catherine Preljocaj : La diaspora albanaise dans le miroir

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« J’ai écrit ce livre pour expliquer aux Français ce qu’est une femme albanaise, mais ce livre m’a aussi permis d’aller pour la première fois en Albanie », explique Catherine Preljocaj, dont le récit autobiographique « Le bonheur pour une orange ...n’est pas d’être un abricot » vient d’être traduit et publié à Tirana.

Par Anne Madelain La rage au ventre depuis l’enfance, l’auteur y raconte comment, atteinte d’un cancer qui la disait pratiquement condamnée à 30 ans, elle commence à s’interroger sur les raisons de sa maladie et son identité. Fille d’exilés albanais arrivés du Monténégro au début des années 50, elle lutte contre des parents murés dans des traditions d’un autre âge. Parmi les cinq enfants de la fratrie, Angelin Preljocaj est l’aîné et l’unique garçon. Il deviendra un chorégraphe célèbre et lui aussi puisera dans les meurtrissures de la double identité matière à création. Car Catherine est immigrée de 2e génération et n’a connu la (…)

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