Réfugiés : « comment j’ai réussi à échapper à la police hongroise et à l’enfermement dans un camp »
Maher Bakhshish est journaliste, il a quitté la Syrie au début de l’année 2015 et tente aujourd’hui, comme des dizaines de milliers de ses compatriotes, de rallier l’Europe occidentale. Pour arriver en Hongrie, il a parcouru des milliers de kilomètres et franchi de nombreuses frontières. Avant de réussir à rejoindre l’Allemagne, il a dû échapper à la police hongroise qui voulait le parquer dans un camp. Témoignage exclusif.
Par Maher Bakhshish (Traduction : Philippe Bertinchamps)
Retrouvez le premier article de Maher Bakhshish : Moi, journaliste syrien en exil, « réfugié clandestin » à la gare de Budapest...
Un café Internet dans le quartier de la gare ferroviaire internationale de Keleti, à Budapest. Une soixantaine de personnes : Afghans, Bangladais, Irakiens, Pakistanais, Syriens, etc. Tous communiquent avec leurs proches restés au pays, ou déjà installés quelque part en Europe. Ils sont fatigués, à court d’argent, certains n’ont pas mangé depuis des jours. Soudain, un vent de panique : la police opère une rafle, cerne le trottoir. Des parents sont (...)
Pour lire la suite de cet article, abonnez-vous ou identifiez-vous !