Dani
Bosnie-Herzégovine : une jeunesse victime de la haine
Ceux à qui on essaie d’imputer la responsabilité des événements de Manjaca et de Bileca [1] avaient à peine quatre ou cinq ans quand le délire nationaliste a commencé en Bosnie. Il ne se souviennent pas de ce qui existait auparavant. Qui leur explique les maux dont souffre le pays ? Leurs parents, des manuels scolaires imprégnés de haine et des professeurs frustrés...
Par Zeljko Kopanja
Commençons par le début.
Pour cet incident, si l’on peut parler d’un incident, à l’occasion du serment des soldats de la classe du mois de mars de l’Armée de Republika Srpska, ce sont les officiers qui doivent être tenus pour les premiers responsables, et cela surtout s’il est confirmé que, comme lors des répétitions de la cérémonie, ils ont donné l’ordre de taire « Bosnie et Herzégovine », et de crier « Republika Srpska ».
Mais, hélas, ce ne serait pas si grave si tout cela avait seulement été inventé par quelques officiers. À ce compte-là, on identifierait les responsables, on les chasserait de leurs positions, (…)
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