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Bosnie-Herzégovine : un criminel de guerre à la Présidence

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Le général bosniaque Rasim Delić, en cours de jugement devant le TPI de La Haye, a bénéficié d’une mise en liberté provisoire, du 11 décembre au 11 janvier. Il pouvait se rendre en Bosnie-Herzégovine, mais à la stricte condition de ne faire aucun contact officiel. Il a néanmoins été reçu par le Président Haris Silajdžić, qui a délibérément violé les consignes du TPI. Cette affaire prouve que l’opinion publique n’est toujours pas prête à admettre le fait que certains combattants bosniaques ont, eux aussi, commis des crimes de guerre...

Par Esad Hećimović Le TPI a explicitement stipulé au gouvernement de la Fédération de Bosnie-Herzégovine qu’il devrait « immédiatement arrêter et maintenir en détention l’accusé rasim Delic, s’il violait n’importe laquelle des conditions de sa mise en libération provisoire ». Cependant, au lieu de lire les documents de La Haye, on dirait bien que le Président Silajžić n’a lu que les articles des journaux, qui reprochaient aux autorités de n’être pas venues accueillir en grande pompe l’ancien commandant de l’Armée de Bosnie-Herzégovine à son arrivée à l’aéroport de Sarajevo. Salutations cordiales des anciens commandants (…)

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