BIRN
Bosnie-Herzégovine : pas de guerre... mais pas de paix non plus !
La crise politique bosnienne, qui a débuté en octobre 2007 quand les dirigeants des partis n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur la réforme de la police, et s’est amplifiée avec la démission du Premier ministre Nikola Špirić début novembre, plonge le pays dans l’inquiétude. Les politiciens rejettent les comparaisons avec la situation qui prévalait à la veille de la guerre, mais l’EUFOR est en état d’alerte.
Par Nidžara Ahmetašević
Politiciens et commentateurs cherchent à calmer les peurs et la crainte que le système politique de la Bosnie-Herzégovine puisse s’effondrer. Ils rejettent les comparaisons avec la situation qui avait précédé la guerre de 1992-95.
« J’espère que nous n’aurons pas à subir une autre guerre », a dit Azemina S., vendeuse de journaux à Sarajevo, à Balkan Insight. « J’ai très peur pour mes enfants. Moi, je pourrais peut-être le vivre encore une fois, mais que devrais-je faire de mes enfants ? ».
Jasna H, qui travaille avec Azemina, a aussi eu peur quand le mot « guerre » a été mentionné en sa présence, et s’est (…)
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