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Balkans : le « tourisme de guerre » booste l’attrait pour la région

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Sarajevo, Srebrenica, Vukovar, mais aussi les immeubles de Belgrade détruits par les bombardements de l’OTAN ou les lieux de planque de Radovan Karadžić : voici des destinations prisées par des touristes d’un genre nouveau. Quelques pionniers développent ce « tourisme de guerre », qui attire de plus en plus d’étrangers. Voyeurisme ou souci de mieux comprendre l’histoire ? Partout dans le monde, les lieux des batailles passées attirent les pèlerins et les curieux...

« Mon mari et moi nous sommes originaires de Vukovar, et nous avons traversé tout ce calvaire en 1991. Je dois dire aussi que nos guides de l’agence ont combattu durant toute la guerre pour défendre la patrie », dit-elle. « Ainsi, les groupes obtiennent les informations telles qu’elles sont. Je dois souligner que nous, en tant qu’habitants de Vukovar, ce que nous désirons, ce n’est pas tant mettre l’accent sur le conflit mais plutôt montrer ce qui s’est passé, rappeler qu’il faut se souvenir des hommes qui ont souffert ici », ajoute Zrinka Šesto. En Serbie aussi, il y a des lieux qui intéressent les amateurs du tourisme de guerre. (…)

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