Vreme
Balkans : le temps des excuses
Svetozar Marovic et Stipe Mesic se sont excusés deux fois au nom des citoyens de leurs deux pays, Milo Djukanovic une fois au nom des Monténégrins. Les Bosniaques n’ont présenté d’excuses à personne, les Albanais du Kosovo n’y songent même pas.
Par Slobodan Kostic
Lorsque le chancelier allemand Willy Brandt s’est agenouillé dans le vieux ghetto de Varsovie en décembre 1970, on ne pensait pas que ce geste soulagerait la conscience de son peuple ni qu’il mettrait à dure épreuve les chefs des pays qui feraient la guerre à l’avenir, avant tout ceux des territoires de l’ex Yougoslavie.
Après plus de trente ans, les images de Willy Brandt s’approchant lentement de la plaque commémorative en souvenir des cinq millions de Juifs tués au cours de la Deuxième guerre mondiale, s’arrêtant un instant dans le silence que dérangeait seulement le bruit du gaz émanant de deux candélabres, (…)
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