Standart

Avoir 20 ans en Bulgarie : « la génération perdue de la transition »

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Quel avenir se présente-t-il aux jeunes Bulgares : travailler pour une poignée d’euros à l’ouest ou se sentir étrangers dans leur propre patrie ? Matérialisme et nihilisme caractérisent cette « génération perdue » : portraits amers de la jeunesse bulgare.

Par Lora Simeonova Aujourd’hui la vie en Bulgarie n’est pas facile. Insécurité et pauvreté empoisonnent le quotidien. Si nos parents supportent stoïquement les caprices du temps et du pouvoir, nous, la génération des 20 ans, nous nous livrons à un furieux nihilisme. Parce que la jeunesse est folle et veut tout réussir à tout prix, ce qui n’est pas possible aujourd’hui . Nous adoptons vite le slogan cynique « Je hais l’État, j’aime la patrie », parce qu’il est la justification parfaite pour fuir nos responsabilités et ne pas faire face à notre quotidien, ici, en Bulgarie. Parce que ce sera bientôt à nous de forger le destin de ce pays. (…)

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