Korrieri

Albanie : querelles politiciennes et intégration européenne

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Personne ne semble comprendre ici que l’UE considère l’Albanie comme un État, point à la ligne. Peu lui importe qui la gouverne. La joie de l’opposition et l’enthousiasme des médias qui l’appuient dans la publication de rapports négatifs sur le pays sont pathétiques.

Par Augustin Palokaj Les hauts fonctionnaires de la Commission Européenne dissimulent moins le fond de leur pensée vers la fin de leur mandat, ils s’expriment plus directement sans s’embarrasser de rhétorique. Pensons à Romano Prodi sur la régulation interne de l’UE, et au Commissaire aux Affaires étrangères, Chris Patten, à propos des Balkans. Alors que Romano Prodi répète que l’unification de l’Europe ne sera pas terminée avant l’intégration complète des Balkans, Chris Patten, lui, brosse un tableau plus réaliste du fossé qui reste à combler. Le Centre d’Études européennes de Bruxelles prévoit, dans le meilleur des cas, que l’entrée (…)

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