Koha Jone

Albanie : quand les victimes du communisme prennent la plume

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Un peu moins de 20 ans après la chute du régime communiste, un nouveau courant littéraire s’impose en Albanie : les autobiographies de victimes de la dictature. Mêlant témoignages, récits et analyses, ce nouveau genre reste très proche de la réalité. Encore peu médiatisé, il doit maintenant convaincre les critiques pour atteindre le grand public.

Par Ben Andoni Le père Zef Pellumbi a souffert le martyre pour écrire ses souvenirs. Outre sa condamnation par les communistes, il a subi un vrai calvaire pour voir ses ouvrages publiés. Dans le même style, on se souvient de la Seconde sentence de Fatos Lubonja, déjà publié au Royaume-Uni, du roman de Spartak Ngjela, Helena R, et des souvenirs du regretté Pjeter Arbnori, cet homme politique qu’on a surnommé le Mandela des Balkans pour sa longue peine de 28 ans dans les prisons communistes. Des ouvrages aussi réussis les uns que les autres. Or, les nouveaux venus dans ce registre échouent souvent, faute d’avoir compris la réelle (…)

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