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« Affaire Nikolaidis » : le torchon brûle entre la Serbie et le Monténégro

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Le 9 janvier, les plus hauts dignitaires civils et religieux serbes fêtaient à Banja Luka le vingtième anniversaire de la Republika Srpska. Un attentat à la bombe a été déjoué au dernier moment, ce que l’écrivain monténégrin Andrej Nikolaidis a « regretté » dans un article publié deux jours plus tard. Problème : l’écrivain est aujourd’hui conseiller du président du Parlement monténégrin, Ranko Krivokapić, et la provocation est devenue une affaire d’État...

Dans un article publié sur Internet, Andrej Nikolaidis, conseiller pour la culture auprès du président du Parlement monténégrin. regrettait que les explosifs cachés dans la salle de sports Borik n’aient pas explosé pour de bon. Cette salle de sports de Banja Luka accueillait les festivités pour le vingtième anniversaire de la République Serbe de Bosnie. La Serbie a aussitôt envoyé une note de protestation aux autorités monténégrines. Le Président Boris Tadić, le Premier ministre Mirko Cvetković, le ministre de l’Intérieur Ivica Dačić, le Patriarche Irinej, chef de l’Église orthodoxe serbe, le Président de la Republika Srpska Milorad (…)

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