IWPR

Affaire Filipovic : Le silence est brisé

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La condamnation de Filipovic a criminalisé la vérité. Pourtant son
procès aura aussi permis d’ouvrir - de force - un débat sur les crimes
de guerre en Serbie. Et au bout du compte, la liberté d’expression ne
perd jamais.

Par Anthony Borden, directeur de l’Institute for War & Peace Reporting C’est un verdict vengeur et couard. Par cette condamnation à sept ans de prison portée contre un journaliste serbe, les autorités yougoslaves criminalisent officiellement la vérité. Miroslav Filipovic est aujourd’hui le premier journaliste connu pour avoir été accusé d’espionnage pour des reportages publiés sur Internet. Sa condamnation, draconienne, est un grand coup porté à sa famille, ses amis, ses collègues et ses admirateurs. Et dans le contexte actuel de répression massive et permanente contre tous les secteurs de la sociét é civile en (…)

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