A propos de l’accord entre la Serbie et le Monténégro du 14 mars 2002

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Tandis que l’on s’orientait vers la tenue d’un référendum sur l’indépendance du Monténégro au printemps 2002 et que cette perspective était acceptée par le président yougoslave, Vojislav Kostunica, et les partis gouvernementaux serbes, l’interventionnisme de l’Union européenne (UE), fin novembre 2001, en la personne de son haut représentant pour la politique étrangère et la sécurité commune, M. Javier Solana, est venu contrecarrer cette évolution.

Prétextant un risque de déstabilisation régionale, si le Monténégro devenait indépendant, l’UE a tout fait pour repousser l’échéance du référendum. Alors qu’il se présentait comme un médiateur entre les deux parties divergentes, Javier Solana avait clairement pris fait et cause pour les positions de Belgrade en rejetant fermement, dès le départ, la perspective de l’indépendance du Monténégro. Toutefois, la réalité du terrain l’a conduit à réviser largement ses positions initiales et à mieux prendre en considération les intérêts de Podgorica. Aujourd’hui, on ne parle plus de « Fédération yougoslave réformée », mais d’une union étatique (…)

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