Scandale des écoutes, attaques contre la liberté de la presse, contre les artistes et les étudiants, violente répression des manifestations, durcissement des politiques migratoires et violents refoulements des exilés arrivant de Turquie... Les quatre années de gouvernement conservateur du Premier ministre Kyriákos Mitsotákis, dont le parti est revenu au pouvoir en 2019, ont été marquées par de nombreux reculs des libertés fondamentales.
Les progrès économiques enregistrés par la Grèce, qui a cessé d’être placée sous la « surveillance renforcée » de la Commission européenne à l’été 2022, s’expliquent essentiellement par la reprise du tourisme, l’attribution de fonds européens après la pandémie de Covid-19 mais aussi par la poursuite des privatisations massives. Le tragique accident de train du 28 février est venu rappeler les limites de ce modèle ultra-libéral. Et les grandes manifestations ont rappelé que beaucoup de Grecs y sont opposés.
Le 21 mai, la Grèce va-t-elle tourner la page ? Le parti de gauche Syriza espère bien arriver en tête, mais pourra-t-il former une majorité ou devra-t-elle s’allier avec les socialistes du PaSOK ? De l’autre côté de l’échiquier, les petits partis d’extrême droite ne risque-t-elle pas de profiter du désespoir de la population ?
Pour en discuter, le Courrier des Balkans vous invite à un webinaire lundi 15 mai de 19h à 20h30. Inscription gratuite et obligatoire en suivant ce lien.
Avec :
• Filippa Chatzistavrou, professeure assistante de sciences politiques de l’université d’Athènes
• Lefteris Papagiannakis, directeur du Conseil grec pour les réfugiés, ancien maire-adjoint d’Athènes
• Marina Rafenberg, correspondante du Courrier des Balkans à Athènes
Débat animé par Jean-Arnault Dérens, co-rédacteur en chef du Courrier des Balkans, disponible en replay.
