Élection présidentielle annulée en Roumanie sur fond de percée nationaliste et d’ingérence russe, poussée de l’extrême-droite aussi en Bulgarie, victoire sur le fil du « oui » à l’intégration à l’UE en Moldavie, dérive populiste en Croatie.
Partout, les discours anti-migrants et complotistes se banalisent, avec les réseaux sociaux comme caisse de résonance. Une « Internationale brune » se consolide à travers toute l’Europe de l’Est et du Sud-Est, alors que Vladimir Poutine, mais aussi Viktor Orbán ou Giorgia Meloni y développent leurs réseaux.
Après la Bulgarie, la Moldavie et la Roumanie, la Croatie retourne elle aussi aux urnes en cette fin d’année pour élire son président, un peu plus de six mois après des législatives qui ont vu la montée en puissance de l’extrême droite.
Alors que l’Union européenne, minée par ses divisions, retient son souffle depuis l’élection de Donald Trump, la lecture géopolitique des scrutins s’impose un peu partout, en opposant les candidats « pro-européens » et
« pro-russes ». Cette lecture n’est-elle pas trop réductrice ? La vague (néo)conservatrice qui balaie l’Europe ne peut-elle pas transcender ce clivage ? Et, au juste, de quoi se nourrit-il ?
Pour en parler, le Courrier des Balkans vous donne rendez-vous lundi 16 décembre, de 19h à 20h30 pour un webinaire en français animé par Jean-Arnault Dérens, co-rédacteur en chef.
Avec :
• Sergiu Mișcoiu, Enseignant chercheur en science politique - Universités Babes-Bolyai (UBB) et Paris-Est (UPE)
• Dimša Lovpar, correspondant du Courrier des Balkans à Zagreb