Vingtième anniversaire du siège de Dubrovnik : le Monténégro refuse toujours de regarder son passé en face
Le 1er octobre 1991, l’Armée populaire yougoslave (JNA), la Défense territoriale et la police spéciale du Monténégro attaquaient Dubrovnik. Jusqu’à près de 20.000 hommes ont été engagés dans cette guerre honteuse initiée par les dirigeants monténégrins de l’époque, Milo Đukanović, Momir Bulatović et Svetozar Marović. Vingt ans plus tard, aucune enquête n’a encore été ouverte au Monténégro sur cette page noire de l’histoire du pays.
Par Tatjana Pavicevic et Luko Brailo
L’agression lancée contre la Croatie a provoqué la mort de 166 citoyens monténégrins, ainsi que de 92 civils et plus de 430 combattants croates. La ville de Dubrovnik, assiégée par terre et par mer, était défendue par moins de 700 volontaires et policiers, qui disposaient d’un armement fort limité. La cité historique a été bombardée tout au long d’un siège qui a duré du 1er octobre 1991 au 26 mai 1992. Les habitants ont survécu sans eau ni électricité et sans lignes téléphoniques. De nombreuses maisons dans les environs de la ville et dans la région de Konavli ont dévastées.
Le Musée (…)
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