Belgrade (Serbie)

East to East : exposition Klavdij Sluban

| Du au

EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIES

Klavdij Sluban - East to East
Mardi 18 avril, 19h
Vernissage en présence de l’auteur
L’exposition est ouverte jusqu’au 22 mai
Belgrade, Institut français, Knez Mihailova 31

Mercredi 19 avril, 19h
Présentation de l’œuvre de Klavdij Sluban

Galerie ArtGet, Trg Republike 5/I

« Le photographe Klavdij Sluban vient de la moitié d’Europe séparée, il est habitué aux enclos et aux barreaux. Il a voulu aussi enseigner la photographie en prison. Avec ce livre, il visite l’Est, un ex monastère. (...) Le photographe se déplace à pied à travers les villes d’un Far East abandonné… Où sont passés les habitants ? Il en reste quelques-uns, emmitonnés dans le brouillard, quelques bêtes en fuite ou le dos au mur. A la recherche d’êtres humains, le photographe insiste au-delà de l’Europe, il pénètre en Asie, Russie, Mongolie, Chine, avec le transsibérien, mais il ne rencontre aucune densité humaine. Partout, la géographie prédomine et rend l’espèce humaine négligeable. (…) Plus qu’un cheminement vers un Est considéré comme un temps précédent, le voyage du photographe pénètre un futur, ouvre une brèche dans son mur. Le photographe visite l’Est en pèlerin qui interroge un oracle. Il en obtient des visions au milieu de vapeurs et de fumées.. (...) » Erri De Luca

Plus d’information sur l’exposition sur l’agenda de l’Institut français de Serbie.

Sluban mène une œuvre personnelle rigoureuse et cohérente, ce qui en fait un des photographes-auteurs majeurs de sa génération. Souvent empreints de références littéraires, ses cycles photographiques, en marge de l’actualité immédiate, traitent du monde contemporain avec une écriture photographique singulière et reconnaissable à ses noirs profonds. Les Balkans, l’ex-Yougoslavie, la mer Noire, l’ex-Union Soviétique, les Caraïbes, la Chine, l’Amérique centrale, les îles Kerguelen, le Japon… peuvent se lire comme une rencontre de la réalité du moment et le sentiment intérieur du photographe dromomane. L’intensité de son écriture poétique recèle une droiture et une justesse exemptes de tout didactisme ou exotisme.