Turquie : l’opposition appelle à des boycotts, le pouvoir contre-attaque
La mobilisation continue en Turquie après l’arrestation du maire d’Istanbul, mais elle change de forme. Les étudiants, rejoints par le principal parti d’opposition, ont appelé à une journée sans achat le mercredi 2 avril, mais aussi au boycott de certaines entreprises proches du pouvoir.
Par Mathilde Warda
Des stores baissés, une affiche qui indique la raison d’une fermeture un mercredi, et des messages publiés en nombre sur les réseaux sociaux. Mercredi, l’opposition avait appelé à une journée sans achat. « Nous ne ferons pas d’achats le 2 avril. Nous utilisons notre pouvoir économique et prenons une pause d’un jour dans la consommation après les vacances », peut-on lire sur une des affiches partagées en masse. Cette action s’inscrit dans la vague de mobilisation en Turquie déclenchée par l’arrestation d’Ekrem İmamoğlu, le maire d’Istanbul, le 19 mars. Figure du Parti républicain du peuple (CHP), il est considéré comme (…)
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