Roumanie : comment la Chine a réussi à infiltrer les facs de médecine
En Roumanie, les étudiants peuvent suivre des cours de médecine traditionnelle chinoise alors même que cette pratique reste considérée comme alternative... En profitant de la défiance vis-à-vis de la médecine traditionnelle, Pékin impose ce puissant outil de soft power. Enquête.
Traduit par Benjamin Ribout (Article original) | Adapté par la rédaction
Han Chunlin n’a pas chômé à la rentrée universitaire dernière. Cet ancien ambassadeur de Chine à Bucarest a visité deux des quatre meilleures facultés de médecine de Roumanie : celles de Bucarest et de Iași. Officiellement, il s’agissait d’évoquer la médecine traditionnelle chinoise (MTC), promue au rang de « trésor national » par le président Xi Jinping et qui sert d’instrument de soft power, avec d’importants investissements consentis par Pékin depuis 2016 pour son développement et sa promotion.
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