Blog • Créer un Lieu d’être à l’Université de Médecine de Plovdiv

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Le 11 octobre 2018, Annick Charlot, de la compagnie lyonnaise ACTE, présentait à la Fondation Plovdiv 2019 son spectacle Lieu d’Être, un manifeste chorégraphique pour l’utopie d’habiter. Avec l’aide de quatre danseur-ses et d’une vingtaine de complices, elle monte, malgré de nombreuses difficultés, le spectacle sur les façades de la résidence universitaire de médecine.

Le 11 octobre 2018, Annick Charlot, de la compagnie lyonnaise ACTE, présentait à la Fondation Plovdiv 2019, devant une réunion de personnalités artistiques de la ville, son projet Lieu d’Être, prévu pour le mois de juin. Créé en 2010 lors de la Biennale de danse contemporaine, le spectacle, qui se déroule en extérieur, dans la cour et sur la façade d’un immeuble résidentiel, porte le sous-titre à la fois abstrait et ambitieux : « Manifeste chorégraphique pour l’utopie d’habiter ». Il a été joué une trentaine de fois en France, et pour la première fois prendra place à l’étranger, à Plovdiv.

Un « manifeste chorégraphique pour l’utopie d’habiter »

Beaucoup de mots donc, à traduire pour la première fois, y compris pendant les cinquante minutes de spectacle dansé, mais qui ne seront pas beaucoup entendus en plein air et sans micro. Peut-être que ce n’est pas grave, car ce qui importe pour Annick et les membres de sa compagnie, c’est de faire exister les choses dans les corps. Les ambitions sont multiples. Tout d’abord, le projet espère pouvoir changer le regard des habitant·es d’une ville et d’un quartier sur ce dernier, et plus précisément sur un immeuble résidentiel, souvent considéré sans importance, que l’on ne regarde plus, mais qui soudain offre sa cour et sa façade aux représentations des danseurs et danseuses. Des tableaux corporels sont créés qui, par la musique et un rythme ayant quelque chose de l’ordre de l’apparition, peuvent laisser une empreinte dans la mémoire des spectateur·rices, bouleversant l’image du lieu, auquel on redonne couleurs et mouvement. Ensuite, le projet offre à une trentaine d’individus non professionnels l’expérience de la création collective, et la met en scène. Avec ses cinq danseur-ses professionnel·les et ses vingt-deux complices plovdivien·nes, Lieu d’Être semble faire vivre le slogan « Together ». Trois soirs de suite, après trente heures de répétitions intenses pour les complices, iels racontent gestuellement l’histoire d’une vie « plus intéressante parce que vécue ensemble », quand « c’est très compliqué de vivre collectivement ».

Le spectacle nous fait ressentir toute l’énergie que cela implique, de partager l’espace, de se mettre d’accord, de se rencontrer, de débattre ou de se rejeter. En coulisses, il raconte aussi ce qu’Annick espère : que par la danse, par les corps, des inconnus d’une même ville puissent communiquer, créer un commun, et qu’une fois que cela a été vécu charnellement, ça ne disparaisse jamais vraiment. En ce sens, le projet Lieu d’Être répond à ce que les institutions françaises et européennes, donatrices de subventions, attendent du spectacle vivant : au-delà de divertir ou de produire des valeurs, qu’il « éduque, civilise, répare, engage, rassemble... » [1] . Le spectacle doit être utile, et créer « l’apparence de l’inclusion sociale, même si le gouvernement continue en même temps à éroder les institutions qui en assurent la mission. » [2]

Plus précisément, pour la compagnie ACTE, il s’agissait d’offrir une expérience collective qui soit ancrée dans un lieu. Le processus habituel de création prévoit, entre les workshops qui permettent de rencontrer les complices et les trois semaines de répétition, des « danses en appartement ». Une fois l’immeuble qui accueillera le spectacle trouvé, les habitant·es volontaires peuvent inviter les danseur·ses professionnel·les à venir danser chez elleux des chorégraphies imaginées pour ces occasions privilégiées et ces espaces particuliers que sont les salons privés, à la condition d’y inviter également leurs voisin·es. Lieu d’Être, dans l’ignorance naïve et généreuse des vies de paliers des immeubles des quartiers populaires, prétend faire se rencontrer les habitant·es, et réveiller chez elleux un désir de collectif. Seulement, à Plovdiv, les choses ont été plus compliquées.

« Au départ, on voulait le faire à Trakia ; un immeuble nous plaisait. »

Un immeuble à Trakia
© Raphaëlle Segond

Le lieu du spectacle donne du fil à retordre à la compagnie ACTE et à Denitsa Shishkova, l’employée de la Fondation chargée de suivre le projet. Annick nous explique : « Au départ, on voulait le faire à Trakia ; un immeuble nous plaisait. » Pour Lieu d’Être, il faut en effet un espace résidentiel collectif, avec une façade suffisamment haute et large pour accueillir les danseur·ses et permettre une scène de voltige. Dans son ambition de jouer « dans des quartiers pauvres, ou sensibles, qui ne sont pas vus comme beaux, et où les gens du centre ville ne veulent pas aller » [3], Annick Charlot apprécie le quartier de Trakia, sans doute pour sa situation en périphérie sud-est de la ville et ses grandes barres d’immeubles ; elle aurait d’ailleurs aussi aimé travailler à Stolipinovo, le quartier que la majorité des Plovdivien·nes qualifient de « Ghetto Rom ». Pourtant Trakia, certes périphérique, n’est en fait pas un quartier dévalorisé : perçu comme calme, disposant de parcs et de nombreux commerces, cet ancien village – urbanisé à la fin des années 1970 par la construction de blocs d’immeubles soviétiques – est très résidentiel, et attire de nombreuses familles de Plovdiv. Ce n’est ni un quartier particulièrement « pauvre » par rapport au reste de la ville, ni un quartier « mal vu ». On y trouve un mall flambant neuf, et des zones commerciales et industrielles marquent la séparation avec le centre. Mais, effectivement, les Plovdivien·nes impliqué·es dans la capitale européenne de la culture y déplorent un manque d’infrastructures et d’événements culturels, et l’un des campements des théâtres itinérants de Karavana y a ainsi été placé en juin 2019.

Parc de Trakia
© Raphaëlle Segond

Malgré l’implication de la compagnie, le spectacle Lieu d’Être ne se tiendra finalement pas à Trakia. Les habitant·es de l’immeuble sélectionné par Annick Charlot ne souhaitent pas ouvrir leurs portes et fenêtres aux chorégraphies des danseur·ses et complices. La metteuse en scène regrette de ne pas avoir eu suffisamment de temps pour leur expliquer son spectacle :

« il y a eu une réunion en juillet [2018] à Trakia, mais nous n’étions pas sur place. On ne sait pas qui a présenté notre projet, mais il a soulevé un véto absolu. »

Ce véto, elle l’a ressenti comme une « peur viscérale et irrationnelle d’abîmer le bâtiment » qui serait, selon elle, « liée à un attachement très fort à ce qui est possédé ». Cet attachement qu’Annick a ressenti, de nombreux·ses Bulgares nous le confirment : après le communisme, la majorité des habitant·es du pays sont devenu·es propriétaires du logement dont il et elles avaient la propriété d’usage, ce qui, selon la géographe Milena Alexandrova-Guest [4] assure une forte pérennité de l’habitat. Peu de familles déménagent au sein de leur ville, et le système locatif bulgare est peu développé relativement au reste de l’Europe. Annick n’essentialise cependant pas cette donnée : pour elle, tout le monde peut accepter son projet ; mais il faut du temps, et elle aurait aimé pouvoir rencontrer les propriétaires un·e à un·e. Contrainte par le calendrier, la compagnie accepte rapidement l’option d’une résidence universitaire – celle de l’université de médecine – proposée par la Fondation : un espace habité, mais de propriété publique. Le nouveau Lieu d’Être est ainsi situé à l’ouest de la ville, en légère périphérie, non loin de l’hôpital.

Des difficultés à trouver des complices

Au fil des spectacles, la trame ne change pas, mais les adaptations au lieu sont nécessaires : la cage d’escalier sur le côté gauche du bâtiment permet de nouvelles chorégraphies, tandis que l’étroitesse des fenêtres oblige les danseur·ses à des acrobaties. La troupe doit, d’autre part, s’adapter aux étudiant·es, les habitant·es du lieu qui, en juin 2019 passent leurs examens de médecine. Au lieu d’une surreprésentation de ces dernier·es parmi les complices qu’Annick espérait, c’est plutôt leur manque qui se ressent : les plus intéressé·es par le spectacle doivent se désister face à la charge de travail, et les responsables d’étage viennent régulièrement se plaindre du bruit occasionné par les répétitions. De manière générale, malgré quelques allers-retours à Plovdiv, Annick a eu des difficultés à trouver des complices prêt·es à s’engager dans le long processus de répétition. Après les différents ateliers menés dans la rue ou dans d’autres espaces publics, beaucoup de personnes ont manifesté leur intérêt pour le projet, mais finalement, à défaut des cinquante attendues, seules vingt-deux ont participé. La plupart ont été directement sollicitées par Veronika Petrova, chargée de médiation, originaire
de Plovdiv.

Répétitions avant le spectacle
© Raphaëlle Segond

Les trente heures de répétition demandées représentent un agenda difficile à tenir, particulièrement dans un pays dont les habitant·es sont souvent obligé·es de cumuler plusieurs emplois pour survivre. Dès lors, une fois les complices inscrit·es, le travail collectif n’a rien d’évident, car beaucoup sont régulièrement absent·es. Todor, commercial, a dû, pour venir danser, adopter une oreillette connectée, car le répétitions empiètent sur ses heures de travail. Pour Dima , une complice, Plovdiv est vraiment la « slow city », « il faut les secouer ! »… ce qu’Annick, épuisée à trois jours du spectacle, fera.

Répétitions avant le spectacle
© Raphaëlle Segond

La voix s’élève, mais tous·tes comprennent, et redoublent d’efforts pour être présent·es lors des derniers filages. Le temps nécessaire à l’appréhension de problématiques spécifiques à la création en Bulgarie semble avoir manqué à la compagnie, qui découvre la plupart des réalités sociales du pays une fois le projet entamé. Parmi les grands absents du spectacle, les quatre jeunes hommes de Stolipinovo ayant souhaité participer, après un atelier d’Annick et de ses danseur·ses dans les locaux du Youth Roma Club. Eux qui ont rêvé devant les vidéos de voltige se sont finalement désistés, et Asen Karagyosov, qui a rendu possible le workshop, nous explique qu’ils ont eu très peur d’être mal accueillis par les gadjo·is, à savoir les autres complices : difficile pour la compagnie, venue de loin, de comprendre et, en quelques mois à peine, de pouvoir tenter de dépasser ces appréhensions et discriminations. Malgré toutes les difficultés, personne n’abandonne, chacun·e s’accroche au projet, et les représentations ont lieu.

Voltige sur façade, le spectacle Lieu d’Être
© Lubomir Atanassov

Le soir du dernier jour, la fête est immense

Le soir de la première, à côté des membres de la Fondation ou d’artistes de la ville, une vingtaine d’étudiant·es de l’université sortent sur la terrasse de la bibliothèque pour assister au spectacle. Déjà, lors des répétitions, en dépit des remarques sur le bruit, beaucoup étaient intrigué·es par ce qu’ils et elles voyaient, n’ayant, de toutes les personnes interrogées, jamais vu de danse contemporaine. De même que les agent·es de nettoyage et les gardiens de l’immeuble, ils et elles se laissent aller à de longs regards dérobés, entre deux conversations, ou à filmer des bribes de répétitions. Tous·tes, s’ils et elles n’ont pas d’examen à ce moment, iront voir le spectacle, mais auraient-il·elles dansé ? « Non ! » s’écrient la plupart, souvent par timidité. Parmi les vingt-deux complices, dont seulement deux hommes, une grande partie pratique déjà la danse comme loisir ou profession. Dima, par exemple, est professeure de Swing et donne des cours à Polia, Albena et Tereza ; Gergana enseigne les pilates ; et Emma participe à des concours internationaux de Salsa et de Capoeira, et partage un cours de Kizomba avec Todor, fou de cette danse. Le dernier soir, après le spectacle, tous·tes les deux se déhanchent sur un rythme effréné, et Christopher Cournau, un des danseurs de la compagnie, impressionné, s’exclame : « si javais su ! »…

Le spectacle Lieu d’Être
© Lubomir Atanassov

Ainsi, peu des complices se saisissent du spectacle comme d’une opportunité pour découvrir la danse ou leur corps. S’iels s’engagent avec joie et humilité dans le projet, ce dernier ne laisse que peu de place à leur expression personnelle, sinon dans une chorégraphie très précise, où la liberté du geste n’a que l’espace d’un rythme déjà défini. Cependant, tous·tes retiendront le plaisir d’avoir réussi à créer une oeuvre collective, au point que des membres du public affirment « s’être senti·es impliqué·es » dans le spectacle. Le soir du dernier jour, la fête est immense.

« Quelque chose est tombé du ciel pour me rendre heureux, c’est un rêve »

Entre deux répétitions, nous rencontrons Vladimir, qui n’en a manqué aucune. Quand il danse, il sourit tout le temps, et son regard est constamment attentif aux mouvements des autres. « Je danse parce qu’il y a cette communauté », dit-il, lui
qui découvre complètement la discipline. Vladimir était agriculteur dans la région de Plovdiv, mais un jour, à cause des pesticides, il a failli mourir, et a perdu son travail. Ce qu’il apprécie dans ces moments de danse, c’est l’absence de mots, sources de conflits, au profit de relations directes et pures.

« La compagnie va me manquer. En Bulgarie, on a besoin de personnes comme Annick. Toute la ville devrait danser ici ».

Mais selon lui, les autres habitant·es, et particulièrement les hommes, ont trop honte. À plusieurs reprises, il raconte le moment de la danse qu’il préfère : le début, quand tous·tes doivent se regarder dans les yeux, et l’intensité de ce geste. « Quelque chose est tombé du ciel pour me rendre heureux, c’est un rêve », continue celui qui tient absolument à être cité, à propos de Lieu d’Être. Il a entendu parler du projet sur Internet, et est allé voir un workshop. Il n’osait pas danser, mais il n’a pas pu partir parce que dans la chorégraphie, un danseur disait : « Donne moi ton fardeau. Je vais le prendre. Je te donnerai mon fardeau. Tu vas le prendre ? » Alors il a accepté, et il se souvient de ces phrases qui l’ont bouleversé. Concernant la capitale européenne de la culture, il pense que le maire a manqué trop de choses, et que « les gens, ici, à cause des mensonges politiques et des injustices, iels ne croient plus en rien. » Avant d’ajouter : « Moi, si je suis ici, à Lieu d’Être, c’est que j’ai encore un peu d’espoir. »

Le spectacle Lieu d’Être
© Lubomir Atanassov

Des problèmes plus profonds de production et de budget qui menacent la compagnie ACTE

Si l’ensemble des difficultés liées au lieu et aux complices est sans doute ce qui fait la richesse de Lieu d’Être, des problèmes plus profonds de production et de budget menacent la compagnie ACTE. Charlotte Sans et Clara Ciccone Blanco, administratrices de de Lieu d’Être, nous expliquent :

« Le problème, c’est que la Fondation n’est qu’une infrastructure financière. Elle n’est pas chargée de co-production. »

Ainsi, sur le terrain, presque aucune aide n’est fournie hormis celle de l’interprétariat, offert par de jeunes volontaires de la ville. Les artistes ne sont pas accueilli·es sur les lieux, n’ont pas d’espace de résidence, et, surtout, aucune communication sur le spectacle n’est assurée au delà de l’inscription dans le programme général de la capitale européenne de la culture. Pour la compagnie ACTE, c’est une charge de travail supplémentaire, à réaliser en urgence à quelques jours du spectacle. Les deux jeunes administratrices poursuivent :

« Cela fait quatre mois que tout est prêt, que nous avons tout envoyé à la Fondation, mais nous avons dû imprimer les affiches et les tracts nous-même, il y a sept jours, quand nous sommes arrivées. Nous avons dû trouver un imprimeur et afficher, dans une ville que nous ne connaissons pas, ce qui n’est pas notre rôle ».

Elles reconnaissent l’implication toute particulière de Denitsa Shishkova , la responsable artistique du projet pour l Fondation, qui les a aidées à trouver le lieu, à rencontrer des acteurs et actrices culturel·les de la ville, ainsi que des complices ; mais en ce mois de juin, Denitsa, devant s’occuper de onze compagnies différentes à la fois, est débordée. Les troupes de théâtre itinérant du projet Odyssea Karavana déplorent aussi ce manque d’accompagnement. À la Grebna Baza, le quartier olympique au nord-ouest de la ville, on trouve de nombreux·ses promeneur·ses un dimanche de juin après-midi. Mais pas un panneau n’indique que, à quelques mètres en contrebas du canal, se trouve Barakata, l’un des trois camps de l’Odyssea Karavana : ce jour là nous sommes presque le seul public. L’absence de public est un problème récurrent pour tous les événements, qui souffrent du manque d’investissement institutionnel dans la communication, mais aussi, selon le metteur en scène Boris Zafirov (борис зафиров), du fait que « trop de spectacles se tiennent en même temps » et que « le public se disperse ». Ainsi, même des institutions culturelles historiques tel le théâtre des marionnettes voient, en ce mois de juin 2019, coeur de l’année de la capitale européenne de la culture, leur public diminuer. Charlotte Sans nuance néanmoins :

« Il fallait s’y attendre, ce manque d’aide à la production est lié au fait que ça soit un projet européen, et pas uniquement bulgare. C’est comme ça dans toutes les capitales européennes de la culture ».

Les difficultés de financement font aussi partie du jeu : seul 33% du budget des projets est remboursé par la Fondation, mais uniquement après que les spectacles ont eu lieu. Les compagnies doivent donc pouvoir financer en amont leurs spectacles (achat ou location de matériel, transport, hébergement, rémunération des artistes, administrateur·rices et technicien·nes…) en avançant les sommes promises par la Fondation. C’est un risque, explique Charlotte, car les dossiers de subventions de la Commission Européenne sont composés de catégories de financement « extrêmement rigides », impliquant une grande minutie dans la rédaction du bilan du spectacle. Et cependant, malgré l’application de ses administratrices, les nombreux dons de particulier·es et de riches mécènes, et les subventions d’institutions publiques françaises, le spectacle de Plovdiv pourrait bien être le dernier Lieu d’Être, pour la compagnie ACTE, qui ne parvient pas à rentrer dans ses frais. « C’est ça faire des spectacles, c’est prendre des risques », conclut Charlotte, qui souhaite rester positive.

La compagnie Acte et les complices
© Compagnie ACTE

Notes

[1Olivier Neveux, « La dé-politique culturelle », Contre le théâtre politique.

[2idem

[3Annick Charlot, présentation officielle du spectacle à la Fondation, en
octobre 2018.

[4Voir étude citée dans l’article sur Kapana. A Sofia, en 2006, plus de 85% des habitant·es étaient propriétaires de leur logement.