Roumanie : « Nasty », l’hagiographie manquée d’Ilie Năstase
Ilie Năstase : un garçon catapulté des ténèbres d’un pays communiste sur la grande scène mondiale, premier n°1 mondial de l’histoire du tennis. Nasty : un film de mecs sorti de l’ethos d’un pays turbo-capitaliste pour le festival de Cannes. Entre les deux : une mine d’occasions manquées.
Traduit et adapté par Benjamin Ribout (article original) Lecture
Năstase, on le sait, est un personnage « controversé », ce mot fourre-tout qui permet de mettre sous le tapis tout examen de « choses » plutôt fâcheuses. Le film présente des images d’archives d’un avant-match du milieu des années 1970 face à Arthur Ashe – joueur de tennis noir américain, probablement la première star du tennis de l’ère Open – lorsque Năstase passe avec insistance sa main dans sa coupe afro en l’appelant « negroni » en grognant d’une manière imbécile. Un moment difficile à supporter, d’autant plus qu’Ashe répond de manière (…)
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