Du 30 octobre au 5 décembre 2025, l’Institut culturel bulgare à Paris a le plaisir d’accueillir l’exposition « Georges Papazoff. Retrouver son chez-soi », dédiée à l’un des grands noms bulgares de l’avant-garde européenne.
L’exposition présente 22 œuvres originales de Georges Papazoff (1894–1972), peintre bulgaro-français, pionnier du modernisme, toutes issues de la collection privée de Gueorgui Vassilev, collectionneur et mécène engagé dans la redécouverte de l’artiste. Aux côtés de Papazoff, l’exposition inclut également des œuvres de Marcel Duchamp, Man Ray, Jules Pascin et André Derain – artistes avec lesquels il partagea le Paris artistique des années 1920–30.
Le commissariat est assuré par Dr Maria Vassileva. Cette rétrospective arrive à un moment de reconnaissance internationale croissante de son œuvre. En 2024, le Centre Pompidou à Paris a intégré dans sa collection permanente la toile Rêverie (1925), don de Georgi Vassilev, exposée aux côtés de Dali, Tanguy, De Chirico et Magritte. En 2025, une exposition personnelle lui est consacrée au Musée national d’art moderne de Zagreb, tandis qu’en 2022, la Galerie nationale de Sofia lui rendait hommage avec une grande rétrospective intitulée Georges Papazoff – L’Éclaireur.
Début 2025 une plaque commémorative a également été apposée sur sa dernière maison à Vence, dans le sud de la France, à l’initiative d’artistes bulgares et avec le soutien de l’Institut culturel bulgare.
Né en 1894 à Yambol (Bulgarie), Georges Papazoff quitte son pays natal jeune et s’installe successivement à Prague, Vienne, Munich et Berlin, où il découvre l’avant-garde européenne.
Le 1er janvier 1924, il arrive à Paris, où il s’impose rapidement sur la scène artistique. Il collabore avec des galeristes influents, est soutenu par des collectionneurs et fait l’objet d’articles de critiques renommés.
Il expose à Paris, Milan, Prague, Chicago, Sofia et participe en 1926 à la grande exposition internationale d’art moderne du Brooklyn Museum de New York. Il est aussi auteur d’essais, romans et d’un livre consacré à son ami, Jules Pascin. Installé à Vence à partir de 1960, il y vit jusqu’à sa mort en 1972. Le critique Édouard Jaguer le décrit comme « un des précurseurs de ce que l’on appelle le surréalisme abstrait » et Jean-Paul Crespelle le considère comme « surréaliste avant le surréalisme ». Aujourd’hui, ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques et privées à travers le monde.
Vernissage jeudi 30 octobre 2025 à 18h30
Institut Culturel Bulgare
28 rue la Boétie
75008 Paris










