Neuf ans après une première exposition marquante, Bojana Tatarska revient sur les traces de son périple tibétain, offrant une relecture intime et sensible d’un voyage fondateur.
Photographe de mode et des célébrités, Bojana dévoile ici une autre facette de son travail. Loin du monde glamour, elle se confronte au silence des grands espaces, à la recherche de son graal intérieur, symbolisée par la mystérieuse Montagne de l’âme. Derrière les formes et les textures de ses recherches visuelles, les photographies retracent l’invisible — la fragilité, l’essence, le sacré.
Dans cette nature austère et énigmatique, elle capte les cycles incessants du temps, du plein et du vide, de début et de fin. Elle laisse le regard se poser sur des vastes chemins de pierres et de poussière, les étendues de sable sillonnées par le vent, des panoramas sans fin traversés de nuages et de lumière.
Ses images évocatrices incarnent une vision unique, affichant la profondeur, le mystère et l’attrait de l’un des derniers grands espaces sauvages de la planète.
Bojana Tatarska est née en Bulgarie et est arrivée à Paris à l’âge de 18 ans pour travailler comme mannequin dans la mode.
Elle a ensuite poursuivi des études en Histoire de l’art à la Sorbonne, après avoir obtenu un master en Communication et Art à la Sorbonne Nouvelle.
En 2006, elle commence à travailler professionnellement en tant que photographe indépendante. Ses photographies ont été publiées dans de nombreux magazines prestigieux, dont Elle, Vogue, Harper’s Bazaar, Dansk, Vision, Glass, etc., et elle a collaboré avec des clients commerciaux tels qu’Armani, Cartier, Chanel, La Perla, Louis Vuitton, Moynat, entre autres.
Institut Culturel Bulgare
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