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Nos coups de coeur
• Odyssée, villes-portraits | Balkans, Editions de l’ENS de Lyon, 2024, 160 pages, 22 euros.
Vienne, Zagreb, Belgrade, Skopje, Pristina, Novi Pazar, Cetinje, Tirana, Mostar, Bihać. Un parcours, depuis Vienne, haut lieu des diasporas balkaniques, jusqu’à Bihać, à la porte de l’Union européenne et de l’espace Schengen, que tentent de franchir les exilés qui traversent les Balkans…
Avec des textes de Céline Puaud, Chloé Billon, Philippe Bertinchamps, Laurent Geslin, Mathias Énard, Jean-Arnault Dérens, Amaël Cattaruzza, Sébastien Gricourt, Aline Cateux et Simon Rico.
Jurica Pavičić, Mater Dolorosa, Agullo Noir, Villenave d’Ornon, 2024, 416 pages, 23,5 euros
Automne 2022. Après la saison touristique, Split se dirige lentement vers l’hibernation d’après-saison. Ines est une jeune femme qui travaille à la réception d’un hôtel. Sa mère, Katja, est femme de ménage et s’occupe de la maison, d’Ines et de son jeune frère. Zvone est un policier prometteur qui reçoit un appel du travail. Un corps a été retrouvé dans une usine désaffectée à proximité de la ville. Il s’agit du corps d’une jeune fille de 17 ans, Viktorija, fille d’un éminent médecin.
Le meurtre de la jeune fille bouleversera à jamais le destin des trois personnages principaux… Que sommes-nous prêts à sacrifier pour protéger ceux que nous aimons, et quelles en seront les conséquences inévitables ?
Rika Benveniste, Une vie juive à Salonique. Louna. Essai de biographie historique, traduit du grec par Loïc Marcou, Signes et Balises, 2024, 264 pages, 23 euros
Rika Benveniste enquête sur la vie de Louna, Juive de Thessalonique qui exerçait le métier de tapissière d’ameublement, était pauvre et illettrée. De sa vie il ne reste que très peu de traces. L’historienne est alors amenée à déchiffrer l’histoire de la ville et des Juifs qui la peuplaient – si nombreux avant-guerre, si peu nombreux à avoir survécu à la Shoah. Ce faisant, elle restitue les lieux où ils habitaient, leurs modes de vie et les réseaux de sociabilité.
« Grâce soit rendue à Rika Benveniste d’avoir écrit avec talent, rigueur, sensibilité un livre hommage à cette femme de peu au destin poignant et qui, en l’inscrivant dans l’histoire des Juifs de Thessalonique, nous la rend présente. » (Annette Wieviorka, « Kaddish pour Louna »)
Les indispensables
Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin, Les Balkans en 100 questions. Carrefour sous influences, Tallandier, Paris, 2023, 352 pages, 10,50 euros
L’éclatement de la Yougoslavie était-il inéluctable ? Les guerres yougoslaves ont-elles été des guerres de religion ? Les Balkans ont-ils raté leur transition économique ? La Serbie est-elle le cheval de Troie de la Russie dans la région ? La Chine est-elle en train d’acheter les Balkans ?
« Nourri par une grande expérience du terrain et un consistant bagage historique, ce livre est incontournable pour ceux qui veulent comprendre les racines des potentiels conflits d’une région qui a quitté les devants de l’actualité. » (Marc Semo, Le Monde)
• Jože Pirjevec, Tito, une vie, Éditions du CNRS, Paris, 840 pages, 15 euros.
Voici enfin la version poche de la grande biographie de Tito par Jože Pirjevec, saluée mondialement comme l’ouvrage le plus abouti sur l’ancien maître de la Yougoslavie. Fondée sur une quantité impressionnante d’archives inédites – découvertes à Belgrade mais aussi aux États-Unis, en Russie, en Grande-Bretagne, en Allemagne –, l’étude de Jože Pirjevec explore les zones d’ombre, fait revivre les paradoxes et les ambiguïtés d’un Tito que rien ne semblait destiné à se hisser au rang des chefs d’État les plus influents du XXe siècle.
• Edith Durham, Haute Albanie. Une voyageuse anglaise dans les Balkans en 1908, Non Lieu, 2023, 276 pages, 25 euros
Haute Albanie. Une voyageuse anglaise dans les Balkans en 1908 est d’abord un récit de voyage. Edith Durham prend soin de noter toutes ses étapes et les difficultés rencontrées dans un pays inhospitalier où la piste enneigée ou poussiéreuse est la seule voie de communication que des chevaux ou des marcheurs peuvent emprunter.
Des récits de voyage
• Jean-Arnault Dérens, Adriatique, la mer sérénissime, Bruxelles, Nevicata, 2024, 96 pages, 9 euros.
Venise fut son cerveau et son poumon économique. Mais son identité est balkanique. La mer Adriatique oscille entre les deux Europe qu’elle a toujours reliées, semant ses îles comme un chapelet entre ses rives occidentale et orientale. Fille de Rome, elle a toujours regardé vers l’est et porté ses navigateurs vers la Grèce, mais aussi vers l’Afrique, la Turquie et le monde arabe. À Trieste, les fantômes de l’Autriche-Hongrie et de l’ex-Yougoslavie dansent sur les flots de cette mer de commerçants, pirates et conquérants. Ouverte sur les Balkans, elle a offert aux convulsions de cette région un dépassement naturel, un horizon aussi touristique que rassurant.
Un grand récit suivi d’entretiens avec Raoul Pupo (historien), Maja Jurišić (opératrice touristique), Mustafa Canka (journaliste et écrivain).
• Fabien Perrier, Mer Égée, Ulysse ne reviendra pas, Bruxelles, Nevicata, 2024, 96 pages, 9 euros.
Le bleu de cette mer vous éblouit pour la vie. L’Égée est une sirène que vous déciderez de suivre après avoir lu ces pages. Bien plus qu’une mer, elle est un espace unique où les îles surgissent comme des créatures vivantes et charrient avec elles tous les mythes et légendes de la Grèce antique. Ce petit livre n’est pas un guide. Il est le reflet de vos rêves d’évasion dans les vagues bleues, où nager en liberté reste un bonheur peu égalé. Il est cette envie de Grèce, sans laquelle l’Europe ne serait pas vraiment l’Europe.
Un grand récit suivi d’entretiens avec l’historienne Sia Anagnostopoulou, le politiste Nikos Christofis et le célèbre romancier Petros Markaris.
• Jean-Arnault Dérens, Monténégro, la mer de pierres, Bruxelles, Nevicata, 2023, 96 pages, 9 euros.
Il était une fois une forteresse juchée au-dessus de l’Adriatique. Une vigie. Une sentinelle posée sur les rochers, verrou balkanique résolu à toujours rester arrimé au continent européen. Le Monténégro résonne comme une danse austère. Ses syllabes se découpent comme les fissures des montagnes qui l’entourent. Le Monténégro est une fresque que seul un amoureux de cette région comme Jean-Arnault Dérens pouvait nous raconter sans jamais oublier les convulsions de l’actualité et le souvenir de l’ex-Yougoslavie.
Un grand récit suivi d’entretiens avec le prince Nikola Petrović-Njegoš (héritier du trône du Monténégro), Šerbo Rastoder (historien) et Milka Tadić-Mijović (journaliste).
• Suzanne Aillot et Jean François Galletout, Itinéraires dans un pays qui n’existe plus, Plan B éditions, 2023, 96 pages, 15 euros.
Autrefois, la Yougoslavie... Une dessinatrice-aquarelliste et un voyageur-écrivain, deux paires d’yeux avertis à « l’usage du monde » et néanmoins un regard neuf et étranger de visiteurs du temps qui passe, croque et raconte un présent qui se construit un avenir.
Une dessinatrice-aquarelliste et un voyageur-écrivain, deux paires d’yeux avertis à « l’usage du monde » et néanmoins un regard neuf et étranger de visiteurs du temps qui passe, croque et raconte un présent qui se construit un avenir.
Kapka Kassabova, Élixir, Éditions Marchialy, Paris, 2024, 576 pages, 24 euros
Nombreuses sont les plantes médicinales qui poussent dans la vallée de cette montagne bulgare à l’écosystème préservé. Des plantes de toutes tailles, formes et couleurs qui sont ensuite vendues dans l’Europe entière. Encore faut-il qu’il reste des hommes et des femmes capables de les trouver, de les reconnaître, de les cueillir. Kapka Kassabova part à la rencontre des dernières personnes qui détiennent ce savoir oral ancestral et entretiennent une relation intime avec la montagne. Elles lui servent de guides dans sa quête de l’élixir au cours de laquelle elle croisera la route de voyants, de poètes et de guérisseurs. Elle rassemble leurs connaissances – recettes de remèdes, mythologie des plantes et de la montagne, rituels magiques – dans une ode lumineuse à la nature qui est aussi une injonction à repenser notre rapport à la terre.
Des romans
• Velibor Čolić, Guerre et pluie, Gallimard, Paris, 2024, 288 pages, 22 euros
« Nous nous battons toujours à fond, complètement, jusqu’à la dernière goutte du sang des autres. À la fin il n’y a ni gagnants ni perdants. La guerre n’est qu’un long serpent. La tête est un président fou et la queue est ce jeune homme, perdu devant l’entrée du métro Ribaucourt à Bruxelles. »
Enrôlé à vingt-huit ans dans l’armée croato-bosniaque lors de l’agression de la Bosnie par l’armée fédérale ex-yougoslave, Velibor Čolić a connu l’épouvante où sombraient les hommes, mais aussi les animaux, les arbres, les champs, les jardins, les maisons, tout ce monde de beauté paisible qui avait été le sien jusque-là. Il a consacré dès lors son énergie à trouver le moyen de déserter.
Velibor Čolić a obtenu le prix Ouest-France Étonnants voyageurs et le prix Joseph Kessel de la SCAM au Festival Étonnants voyageurs de Saint-Malo, le prix Victor Rossel, le prix Maurice Genevoix de la ville de Garches et le prix François Mauriac.
Velibor Čolić, Guerre et pluie, Éditions Gallimard, Paris, 2024, 288 pages, 22 euros.
• Miloš Crnjanski, Migrations, Éditions Noir sur Blanc, Paris, 2024, 1184 pages, 32 euros
Les peuples asservis perdent un bien plus précieux que leur liberté : ce qu’on appelait jadis leur âme, ce qu’on nomme aujourd’hui leur identité. Au XVIIIe siècle, pour fuir la domination des Turcs, des milliers de Serbes émigraient dans l’empire voisin, l’Autriche. Mais beaucoup d’entre eux rêvaient d’une terre plus lointaine, slave et orthodoxe comme la leur, où ils pourraient refaire leur vie : la Russie.
Il faut lire Migrations comme on lit Melville ou Tolstoï, en se laissant porter par le flux des mots, la houle des phrases, le rythme sourd, obsédant, qui ponctue cette grande fresque romanesque.
Traduction revue et corrigée. Postface inédite de Milivoj Srebro.
• Elitza Gueorguieva, Odyssée des filles de l’Est, Gallimard, collection Verticale, Paris, 2023, 176 pages
« Tu te trompes souvent. Tu remplaces très par grave dans une phrase au registre soutenu et tu dis bien à toi à tes voisins de palier. À la place de récépissé tu comprends laissez-pisser, et tu confonds radié et irradié ainsi que sentier et sentinelle. Tu es littérale et hésitante, alors que dans ton pays tes blagues avaient de l’allure. Parfois tu fais exprès, c’est la seule manière que tu as trouvée d’être drôle. Quand tes erreurs sont volontaires, ça te donne un sentiment d’égalité, vous pouvez, ensemble et au même titre, vous foutre de ta gueule bien à toi. »
Les destins parallèles d’une étudiante et d’une prostituée bulgares, débarquées à Lyon en 2001. Entre tribulations burlesques et peinture sociale mordante, un roman d’exilées à la conquête de leur liberté.
• Pajtim Statovci, Bolla, Les Argonautes, 2023, 256 pages, 22 euros
Kosovo, 1995 : Quand Arsim rencontre Miloš à l’université de Pristina, leur amour s’impose comme une évidence. Tout semble pourtant les opposer : l’un est albanais, l’autre serbe ; leurs deux ethnies sont sur le point de s’enfoncer dans un conflit meurtrier. La femme d’Arsim attend leur deuxième enfant quand la famille se voit contrainte de fuir à l’étranger pour échapper aux massacres. Ce n’est qu’après la guerre, à son retour forcé au Kosovo en ruines, qu’Arsim se met à la recherche de Miloš.
Articulé autour de la légende de Bolla, serpent démoniaque et dévastateur, le récit de cette passion vouée à l’échec se déploie dans une prose d’une grande élégance. Pajtim Statovci, jeune prodige de la littérature finlandaise, livre un roman implacable sur le désir, la liberté et la destruction.
Traduit du finnois par Claire Saint-Germain.
BD et livres illustrés
• Ahmet Muminović, Valter défend Sarajevo, Riveneuve, Paris, 2023, 112 pages, 21 euros
Qui est Valter ? La question taraude l’armée allemande qui occupe Sarajevo, au coeur des Balkans, pendant la Seconde Guerre mondiale. Impossible d’attraper ce chef emblématique des partisans. Nom de code de Vladimir Perić, engagé dans la résistance du Parti communiste de Yougoslavie dès le début des hostilités à 21 ans, il devient un véritable symbole d’unité nationale.
La BD culte yougoslave enfin traduite en français. Postface de Jean-Arnault Dérens.
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