En 2014, les chasseurs étaient 62 704 en Croatie. Un nombre qui a baissé de 4% par rapport à l’année précédent, explique le Bureau croate des statistiques.
Cette baisse, toutefois, ne s’est pas traduite par une diminution des animaux tués : au contraire, le nombre de sangliers abattus a augmenté de 23% par rapport à 2013, celui des cerfs de 15% et de celui des lapins de 12%.
La chasse continue donc à être un sport très pratiqué en Croatie, un pays qui accueille aussi quelques touristes étrangers (entre 7 000 et 7 500 chaque année). Ce marché rapporte 1,4 millions d’euros aux caisses de l’autorité croate de protection des forêts.
Les chasseurs, selon le journal Večernji List, sont notamment attirés par la perspective de chasser l’ours (la Croatie, avec la Bulgarie, est le seul pays européen où c’est toujours possible) - un « loisir » discutable pour lequel il suffit de payer entre 12 000 et 78 000 kunas (entre 1 700 et 11 140 euros environ).