Dans les Balkans, la grogne sociale ne faiblit pas
Alors que les plans d’austérité, les privatisations et les remises en cause du droit de travail se succèdent dans tous les pays des Balkans, la grogne sociale ne fait que s’amplifier. En effet, les mesures de « flexibilisation du marché du travail », imposées par le FMI viennent s’ajouter à une situation sociale très déprimée : bas salaires, retraites indécentes et chômage toujours massif. Dans certains pays, comme en Croatie, les syndicats sont vent debout, dans d’autres, divisés et trop affaiblis, ils laissent la place à de nouvelles formes de contestation.