balkanophonie : Gramatik

Dj Tagada, ambianceur balkanique des nuits parisiennes, fait son retour sur Balkanophonie. Mais la recette ne change pas : une sélection relevée qui vous remuera les boyaux... Parce que la ciorb ? de burt ?, c’est le nom roumain d’une délicieuse soupe de tripes que l’on retrouve dans tous les (…)

Après une décennie de soirées populaires et déjantées tout autour du monde, de Berlin à Tokyo en passant par Londres ou Budapest, BalkanBeats Paris souffle ses dix bougies le 4/5/2016 à La Java (75010) de 22H à l’aube avec le top de l’électro tsigane, hip-hop klezmer, balkan-reggae, balkan-swing ,balkan-cumbia et autre gipsy-punk. Lancé au début des années 1990 à Kreutzberg par le Bosniaque Robert Soko, le concept BalkanBeats a depuis enflammé bien des pistes de danse avec son cocktail de sons traditionnels boostés à l’électro et autres kicks urbains. En 2006, Dj Tagada lance BalkanBeats Paris, la division hexagonale de ces soirées où s’expriment curiosité et émotion à coups de montagnes russes et de danses survoltées. Venez fêter 10 ans de révolution balkanique du dancefloor avec le duo Robert Soko & Dj Tagada aux platines et un concert de Tzislav Orkestar !

Vingt ans plus tard, la Slovénie de Miro Cerar s’inspire-t-elle d’Édouard Balladur et Jacques Toubon ? Une nouvelle loi, qui doit entrer en vigueur le 1er juillet 2016, prévoit la diffusion de quotas de chansons slovènes à la radio. L’objectif avoué, tenter de renforcer la (petite) création locale, en peine face aux mastodontes anglo-saxons. Hormis les stars du rock industriel Laibach (Ljubljana dans la langue de Goethe), bien peu d’artistes slovènes ont connu le succès hors des frontières nationales. Aujourd’hui, Denis Jašarević aka Gramatik a repris le flambeau, mais depuis Brooklyn. Vu la petitesse de la scène slovène et le peu de locuteurs, il est difficile d’exporter. Positionnée tout à l’ouest de la Yougoslavie, la Slovénie a longtemps incarné l’avant-garde musicale dans la fédération titiste. C’est par là qu’est d’abord arrivé le rock n’ roll dans les années 50, puis le punk à la fin des 1970s. Voilà un panorama subjectif de 50 années de rock slovène.