Littérature : écrire dans la langue de l’exil

Aleksandar Hemon en anglais, Saša Stanišić en allemand, Velibor Čolić en français, sans oublier le grand Panaït Istrati, mais aussi l’écrivain albanais Gazmend Kapllani qui écrit en grec : ils sont nombreux ces écrivains originaires des Balkans à avoir choisi de s’exprimer dans la langue de leur exil, de leur pays d’accueil. Cas particulier, Herta Müller, prix Nobel de littérature, est issue de la communauté allemande de Roumanie. Adopter une langue étrangère change-t-il la manière d’écrire et le regard que l’on porte sur son pays ?