To Vima

Terrorisme en Grèce : l’inquiétante banalisation de la violence politique

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Assassinats, bombes, manifestations violentes : la violence politique a déjà fait sept morts depuis le début de l’année en Grèce, dans la plus grande indiférence de l’opinion publique. Cette violence est désormais perçue comme un phénomène « naturel » et inévitable, déplore le chroniqueur de To Vima, qui pointe les responsables de cette évolution : une classe politique égoïste, qui a oublié depuis longtemps les citoyens et leurs problèmes.

Par Dimitris Psychogios Depuis le début de l’année, la violence politique a fait pas moins de sept victimes : le premier cette année fut Lambros Fountas, membre du groupe « Combat révolutionnaire », tué début mars lors d’un échange de balles avec la polic. Fin mars, ce fut au tour de Hami Natzafi, un migrant afghan de 15 ans tué par une bombe laissée dans une poubelle. Paraskevi Zoulia, Angeliki Papathanasopoulou et Epaminondas Tsakalis ont disparu pendant la mise à feu de la banque Marfin lors d’une manifestation début mai. Yorgos Vassilakis, assistant de Michalis Chrysochoïdis, ministre de la Protection du citoyen, a été tué (…)

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