Paris (75020)

BalkanofoniK 3 : le Courrier des Balkans fête ses 15 ans

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Soirée Tzigane & Le Courrier des Balkans présentent : BalkanofoniK 3

Vendredi 29.XI.2013, le Courrier des Balkans fête ses 15 ans à la Bellevilloise (75020)

Programme
► 18H30 : Ouverture des portes
► 19H : Projection du docu événement Cinema Komunisto de Mila Turajlić
Regardez la bande-annonce VOSTFR
► 20H30 : Concert / Bojan Z & Amira (SRB-BiH-FR)
Écoutez une playlist du duo
► 22H : Concert / O’Djila (FR-YU)
Regardez le clip de Svake noci iste stvari
► 23H30 : Concert / Kultur Shock (Balkans-USA)
Regardez Kultur Shock en concert au Festival Exit
► 01H : DJ set / RKK / Boris Viande / Raki Balkans Sound System
Écoutez le Raki Balkans Sound System sur Balkanophonie

En plus
• Exposition Novo Doba
• Restauration & Boissons des Balkans
• Espace Culturel
• Stand bande dessinée Turbo Comix (SRB-CRO-FR)

La Bellevilloise
19-21, rue Boyer 75020 Paris
Métro Gambetta (ligne 3) ou Ménilmontant (ligne 2)

• PAF : 15 euros / 10 euros après minuit

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Bojan Z & Amira / Sevdah-jazz

Né à Belgrade en 1968, Bojan Zulfikarpašić s’installe en France à la fin des années 1980. Tout juste désigné meilleur espoir du jazz yougoslave (1989), le jeune pianiste s’impose très vite comme un musicien incontournable de la scène jazz parisienne. Il collabore avec les plus grands, Michel Portal, Henri Texier, Noël Akchoté, Tony Rabeson, et rencontre les futurs talents, Julien Lourau, Magic Malik. Bojan Z enregistre son premier album solo en 1993, début d’une longue discographie. D’abord signé sur le prestigieux Label Bleu (1993-2006), il rejoint ensuite une autre grande maison de disque, Emarcy Records. Inspirée par les mélodies de sa Yougoslavie natale, la musique de Bojan Z est un dosage subtil de jazz teinté de sonorités balkaniques. Il accompagne depuis 2010 la chanteuse de Sarajevo Amira Medunjanin. Le duo a enregistré un disque, Amulette, sur lequel le jeu de piano et les arrangements jazz de Bojan Z subliment les mélodies traditionnelles du sevdah, ce cousin bosnien du fado qu’interprète avec passion Amira. « Une rencontre fusionnelle et sensible » (Télérama). « Quand le blues gitan porté par la voix d’Amira rencontre le jazz hypnotique joué par le piano de Bojan Z, soudain c’est toute la tradition des Balkans qui prend un coup de fouet de modernité » (France Inter).
Récompenses de Bojan Z :
• Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres (2002)
• Prix Django Reinhardt du Musicien de l’année de l’Académie du Jazz (2002)
• Prix de meilleur artiste européen de jazz (Hans Koller Prize) (2005)
• Prix du meilleur album jazz de l’année aux Victoires du Jazz pour son disque Xenophonia, sur lequel il joue du xénophone, un clavier de son invention (2007)
• Musicien de l’année aux Victoires du Jazz (2012)

O’Djila / Rythmes tziganes

Guitare manouche, contrebasse swing, percussions orientales, voix chaude et colorée, O’Djila révèle toute la richesse et le mystère des rythmes des Balkans. Fondé en 2000 par le guitariste originaire de Sarajevo Đorđe Knežević, le groupe reprend la tradition de métissage si chère aux cultures tziganes pour créer un répertoire original, qui s’appuie sur les folklores de l’Est de l’Europe pour mieux les transcender. Tantôt euphorique, tantôt mélancolique, la musique d’O’Djila vous entraîne dans un tourbillon qui réchauffe l’âme et le corps. « O’Djila nous convie au plus fabuleux des voyages : celui de la découverte. La musique bouge, nous entraîne, elle joue le demain. O’Djila nous déroute, nous surprend, nous suspend aux sonorités du monde » (L’Humanité)

Kultur Shock / Balkan-rock

Kultur Shock, c’est avant tout le choc culturel entre l’Est et l’Ouest. Celui qu’a vécu Srđan Jevđević, musicien de Sarajevo qui a dû fuir sa ville natale assiégée, avec l’aide de Joan Baez. Arrivé à Seattle, il fonde Kultur Shock avec l’aide de Krist Novoselić, le bassiste de Nirvana, d’origine croate. Sur une assise rock puissante, Jevđević brode autour des mélodies traditionnelles des Balkans. Le groupe signe en 2001 chez Koolarow Records, propriété de Billy Gould (Faith No More), chez qui sortent trois albums, puis fonde son propre label. Culte dans tous les Balkans, Kultur Shock revendique son engagement politique : « Kultur Shock ne parle pas de cœurs brisés ou de jolies fleurs, mais de la vie de tous les jours et de l’espoir qu’elle s’améliore. Le punk décrit notre volonté de nous battre pour ce en quoi nous croyons. Les mélodies de l’Est sont la voix du peuple que nous sommes et que nous représentons et, enfin, les envolées métal sont notre façon de crier notre colère contre le système ». Pour Jello Biafra, le légendaire chanteur des Dead Kennedys, « le punk rock devrait sonner comme Kultur Shock ».

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RKK / DJ Set

Rémy Kolpa Kopoul, c’est avant tout un « conneXionneur », comme il aime à se présenter. Figure incontournable de la scène musicale parisienne depuis les années 1970, RKK a été l’un des premiers à promouvoir la sono mondiale, d’abord dans les colonnes de Libération (1975-86) puis sur les ondes de Radio Nova, dont il est l’une des voix historiques. Cela fait plus de vingt ans que ce digger impénitent officie derrière les platines, distillant ses sets pointus et dansants aux quatre coins du globe, de Tokyo à Rio. Amoureux des rythmes latins et brésiliens, RKK s’est aussi pris de passion pour les sonorités de l’Est et du Sud-Est de l’Europe, qu’il a incorporées à ses mixs « groove & tropik » pour mieux enflammer les pistes de danse.

Boris Viande / DJ Set

« Le Breton qui mixe du gypsy punk ». Boris Viande a plongé dans les mélopées d’Europe de l’Est à l’occasion d’un stage à Berlin. De retour chez lui, à Nantes, les bras chargés de disques et la tête pleine d’idées, il se lance rapidement dans la production musicale. Il monte le groupe Vladivostok puis commence à se produire un peu partout avec ses DJ sets déjantés, qui dynamitent barrières et frontières. Depuis 2011, il tourne tout autour de l’Europe avec ses albums et soirées Balkan Boombastics. Sur scène, Boris Viande mixe électro tzigane, gypsy punk, russendisko et autres joyeusetés armé de sa fidèle trompette et d’une boîte à rythmes.

Raki Balkans Sound System / DJ Set

Fondé en 2005, le Raki Balkans Sound System fait partie des pionniers de la scène Balkan Beats à la française. Ce tandem de sélecteurs confirmés aux goûts éclectiques et (d)étonnants pioche ses perles là où personne n’imaginerait dégoter une bombe qui mette le feu à la piste de danse. Loin des clichés habituels, leurs sets incarnent à merveille cet esprit festif et fêlé qui caractérise les Balkans, passant sans sourciller du lamento d’un rebetiko déchirant à la folie cuivrée des trubači. Discomobile balkanique, bal-poussière des carrefours de l’Europe du sud-est, ce sound system débridé fait valser le public d’Istanbul à Ljubljana, de Bucarest à Tirana, en passant par Belgrade, Sarajevo ou Sofia. Un digestif explosif qui a été servi dans les principaux festivals dédiés aux cultures des Balkans (Istanbul Hidrellez, Balkan Trafik, Welcome in Tziganie, Nuits à l’Est) comme en after des plus célèbres formations actuelles (Shantel, Balkan Beat Box, Boban I Marko Marković, Kočani Orkestar, Bratsch, Mahala Raï Banda).

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Il était une fois la Yougoslavie : Cinema Komunisto / Film documentaire

Énorme succès dans les Balkans à sa sortie en 2010, Cinema Komunisto dresse le portrait d’un pays disparu - la Yougoslavie - au travers de l’incroyable cinéphilie du Maréchal Tito. Mêlant dans un montage virtuose ahurissantes images d’archives et témoignages émouvants, ce formidable documentaire, primé dans de nombreux festivals, est une odyssée en son et lumières dans un pays qui n’existe plus qu’au cinéma. « Mila Turajlić ne cache rien. Ce voyage initiatique au cœur de la grande mise en scène dirigée par Tito, ce réalisateur sans caméra, prouve qu’il y a de bons restes dans ce qu’était le cinéma yougoslave. Le savoir-faire de Mila Turajlić en est la plus belle preuve. » (Studio Ciné Live)

Expo : affiches punk du Festival Novo Doba (Belgrade)

Novo Doba, c’est d’abord un « festival de bande dessinée non-alignée » qui se tient au mois de juin à Belgrade et à Pančevo (Serbie). Depuis 2009, Novo Doba rassemble la crème des créateurs comics indépendants et engagés des Balkans dans un esprit résolument libertaire. L’exposition à la Bellevilloise réunit affiches et sérigraphies conçues par l’équipe d’auteurs qui organisent Novo Doba : Igor Hofbauer, Bernharda Xilko, Dunja Janković, Studiostrip, Wostok, etc. Imprimées sur la route, lors de résidence (Ljubljana, Rome, Berlin) parfois sur la plage (Croatie), souvent entre deux stands lors de festivals ou plus récemment dans un nouvel atelier, le Laboratoire Fijuk à Zemun (Serbie), ces œuvres témoignent de l’audace et de la créativité de cette bande dessinée underground venue de l’Est. La plupart des affiches seront en vente lors de la soirée BalkanofoniK 3.


Les quinze ans du Courrier des Balkans : débat le 19 novembre à la Maison de l’Europe de Paris
Censure, autocensure : quelle indépendance pour les médias ?

Avec Milka Tadić Mijović (rédactrice en chef de l’hebdomadaire Monitor (Monténégro), François Bonnet (rédacteur en chef de Mediapart), Hélène Despic-Popovic (journaliste à Libération), Belgzim Kamberi (correspondant du Courrier des Balkans à Pristina), Jean-Arnault Dérens (co-rédacteur en chef du Courrier des Balkans)


Un événement soutenu par La Région Île-de-France