Oslobodjenje

Quand on reparle de « guerre » en Bosnie-Herzégovine...

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La crise politique se poursuit en Bosnie-Herzégovine, après la démission du Premier ministre, le Serbe Nikola Spirić. Alors que les troupes de l’EUFOR se disent prêtes à faire face à toute éventualité, on reparle beaucoup de « guerre », un mot tabou en Bosnie depuis douze ans. La crise bosnienne s’inscrit aussi dans un dangereux contexte régional, dominé par la question du Kosovo. Les citoyens sont inquiets : micro-trottoir à Sarajevo, Mostar et Banja Luka.

Par Ensar Zgodić Sulejman Bajraktarević (agent de sécurité) : « Je n’ai pas peur d’une nouvelle guerre. Je ne crois pas que ça puisse en arriver à ce point. Je pense et j’espère que le monde ne laissera pas une fois de plus se développer une telle tragédie dans les Balkans. » Bisera Rašidović (femme au foyer) : « Je ne suis pas vraiment informée de ce qui se passe dans le pays, mais je ne crois pas qu’il soit possible que ça en vienne encore à la guerre. » Ljubica Pejčić (ouvrière) : « Bien sûr que j’ai peur, mais j’espère que ça n’arrivera pas. Qui a vécu ça une fois... Mais vu les grosses têtes de nos politiciens, rien (…)

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