Kyiv Post

Nationalisme, xénophobie et révisionnisme : l’autre visage de l’opposition moldave

| |

Les partis « démocratiques » de Moldavie, qui s’opposent au régime communiste de Vladimir Voronine, ne sont pas exempts de dangereux dérapages : hostilité aux minorités nationales, qui représentent un quart de la population du pays, exaltation du nationalisme roumain. Certains flirtent même avec des positions révisionnistes, exaltant le régime fascisant du Maréchal Antonescu et niant l’holocauste des Juifs de Roumanie et de Moldavie. Une analyse de Natalia Sineaeva-Pankowska.

Par Natalia Sineaeva-Pankowska La Moldavie est connue comme étant l’un des pays les plus pauvres des anciennes républiques soviétiques, comme l’Arménie ou la Géorgie. C’est également un des États les plus multiculturels et les plus multilingues, avec une longue tradition de mariages mixtes et d’identités hybrides. Lors du dernier recensement, mené en 2004, près du quart de la population moldave était constitué de minorités ethniques, c’est-à-dire de Gagaouzes, d’Ukrainiens, de Russes, de Bulgares, de Juifs et de Rroms. Mais, paradoxalement, la palette politique est nettement dominée par des partis nationalistes extrémistes. (…)

Pour lire la suite de cet article, abonnez-vous ou identifiez-vous !

S'abonner      Identifiez-vous