Utrinski Vesnik

Misère et grandeur du cinéma macédonien

| |

« Nous n’avons pas voulu faire un simple produit cinématographique commercial, mais un film pour présenter notre pays. Peut-être que de ce fait, l’argent ne sera pas au rendez-vous, mais peu importe car nous en espérons autre chose ». Ivo Trajkov a réalisé un film, « Les grandes eaux », se voulant une parabole de la Macédoine au travers de l’histoire d’un homme qui, face à la mort, doit affronter son passé afin de pouvoir partir en paix. Mais ce film souffre d’une situation symptomatique de l’art dans les Balkans : d’un côté déjà apprécié par certains critiques internationaux, il est en butte à des problèmes financiers qui hypothèquent même sa sortie en salle un jour.

Par Suncica Unevska Utrinski Vesnik : Après avoir vu le film, la première chose que je voudrais vous demander est lié à la manière avec laquelle vous avez chercher à nous transmettre l’histoire de Lem Nikodinovski. C’est intéressant que vous ayez décidé par des moyens indirects de nous raconter cette histoire. Cette histoire se déroule donc dans un orphelinat d’enfants, dont les parents sont considérés comme des traîtres, et petit à petit de nous amener à une histoire plus complexe, à travers des symboles, des situations et des narrations, plus que de manière directe, comme à travers un jeu. Ce qui m’intéresse donc, c’est pourquoi vous (…)

Pour lire la suite de cet article, abonnez-vous ou identifiez-vous !

S'abonner      Identifiez-vous